17 décembre 2015

Il y a 100 ans : Le carnet d’un boto de pousse-pousse

Il paraît que les Allemands et les Allemandes dégagent une odeur sui generis extra-forte et des plus désagréable. C’est un véritable poison et cette maladie, car c’en est une paraît-il, propre aux Boches est connue sous le nom scientifique de Bromidrose-Fétide.
C’est dans la Plus Grande France du 15 août 1915 que le docteur Bertillon publie un long article à vous faire dresser les cheveux sur la tête.
Citons quelques phrases prises au hasard.
« Les observateurs disent que l’odeur de l’Allemand est analogue à celle qui se dégage des clapiers de lapins. D’autres la comparent à un relent de ménagerie mal entretenue… »
« Plusieurs aviateurs ont affirmé que lorsqu’ils arrivent au-dessus d’agglomérations allemandes, ils en sont avertis par une odeur dont leurs narines sont affectées. »
« Plusieurs examinateurs ont assuré que pendant les chaleurs de l’été, sous l’influence de l’émotion, l’odeur des candidats revêtait une fétidité intolérable. »
« Il est fréquemment arrivé que de jeunes soldats allemands ont été suffoqués par l’odeur fétide qui se dégageait des pieds de leurs camarades. »
« Les femmes allemandes ne sont pas mieux partagées. Depuis longtemps, la transpiration fétide des pieds a été signalée comme le principal inconvénient résultant de l’emploi des bonnes allemandes. »
« Beaucoup de jeunes Alsaciens-Lorrains déclarent que, dans les casernes allemandes, leur odorat est continuellement soumis au plus douloureux des supplices. »
« En Alsace, c’est une habitude de dire que, lorsqu’un régiment allemand passe, l’odeur nauséabonde qu’il a dégagée ne met pas moins d’une demi-heure à se dissiper. »
« Plusieurs officiers français ont déclaré qu’ayant eu à accompagner les détachements de prisonniers allemands, ils étaient obligés de détourner la tête tant l’odeur nauséabonde qui se dégageait de ces hommes les incommodait. »
Si le fait est exact, il n’y a donc rien d’étonnant que nos soldats soient obligés de porter un masque contre pareils asphyxiants.
Sarah B.

La Dépêche malgache

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