13 avril 2014

Il y a 100 ans : L’exposition de Marseille

Le 7 février 1914, M. Picquié a signé une circulaire relative à l’exposition nationale de Marseille en 1916.
Plusieurs Gouverneurs de colonies en ont fait autant, – et si, de cette circulaire, nous détachons les deux passages suivants, c’est qu’ils nous semblent au moins… légèrement contradictoires.
« Toute notre politique actuelle à Madagascar doit tendre vers le commerce libre ; le pays possède, en effet, des sols fertiles, un sous-sol qui a montré en maints endroits sa valeur, une population intéressante, un climat très supportable, des voies de pénétration déjà suffisantes et de jour en jour plus nombreuses ; ces conditions ne peuvent-elles permettre au commerce de vivre et de se développer ? »
« C’est le moment d’exposer à la mère patrie ce que, après 20 ans d’occupation, malgré l’éloignement, un sol difficile, des communications maritimes défectueuses autant qu’insuffisantes, un climat tropical, une main-d’œuvre peu abondante, quelques milliers de Français ont fait d’une de ses plus récentes conquêtes. »

Ordures… ménagères

Dieu sait si cette question a fait couler de l’encre à Paris, et si, pendant une quinzaine entière tous les journaux de toutes les nuances politiques ont discuté sur le fait de savoir si les ordures ménagères devaient être matinales ou nocturnes – et si l’on devait en encombrer le trottoir au moment où les gens riches sortent du théâtre, ou bien au moment où les pauvres bougres se rendent à leur travail.
On a estimé plus démocratique, sans doute, la première solution, si bien qu’aujourd’hui, pour peu que vous sortiez tardivement du restaurant où vous avez dîné, vous rentrez chez vous le long d’un trottoir où fleurissent les poubelles.
Paris n’est point seul à se plaindre de la… voirie et de ses… parfums.
Voici ce que nous découpons dans le Journal de Madagascar, qui se publie à Tamatave :
« Les habitants de la place Duchesne se plaignant qu’on procède au nettoyage et à l’enlèvement de la tinette de l’urinoir qui se trouve sur cette place à huit heures du soir, alors qu’ils sont encore à table.
« L’Administration ne pourrait-elle pas faire ce qu’elle impose aux entrepreneurs de vidanges, soit de ne commencer ces opérations qu’après dix heures ? »
Autres cieux… mêmes mœurs !…

Les Annales coloniales


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