10 juillet 2010

Natacha Andriamirado : J'écris pour mon chien

Un mois déjà que je n'ai pas donné de nouvelles. C'est bien long, même si c'est passé très vite. Je vous explique en deux mots: jusqu'à fin juin, j'étais littéralement submergé de travail. Même mon médecin insistait pour que je prenne un peu de repos. Je l'ai fait, deux semaines à Toliara, où j'ai quand même tenu à jour la bibliographie malgache sur Internet et avancé - doucement (je le précise pour le cas où mon médecin lirait ce blog) - sur quelques projets dont je vous reparlerai très vite. En attendant de concrétiser ceux-ci, je pense à tout ce dont je ne vous ai pas parlé et qui aurait mérité mon attention. Par exemple, les journées malgaches à l'Unesco. Ou le mois de la photo. Ou... bon, à l'impossible nul n'est tenu.

Me voici donc de retour pour découvrir que j'ai manqué, en octobre dernier, la sortie du premier ouvrage d'une nouvelle écrivaine malgache (qui écrit en français). Sur l'excellent site d'Africultures, Boniface Mongo Mboussa publie un entretien avec Natacha Andriamirado à propos de son recueil de nouvelles, J'écris pour mon chien.
Je vous renvoie à cet entretien pour en savoir plus sur cette collaboratrice de La Quinzaine littéraire puisque, malheureusement, je n'ai pas lu son livre. Dont je ne peux que vous proposer quelques lignes.

Je n'ai jamais vraiment répondu à ta question, je ne pouvais pas te dire que j'avais écrit toutes ces chansons parce que je t'aimais. Je n'avais pas le droit de te montrer ainsi mon amour. Parce que toi tu ne m'aimais pas. Je devais aussi t'inspirer un peu de dégoût. Alors je me suis excusée de t'avoir importuné. Et je suis partie. Je t'ai dit au revoir en prenant garde de ne pas me faire de croche-pieds ou de te tomber dessus. Et j'ai pensé à nouveau à ta question. Pour qui j'écris, si ce n'est pour l'amour que je te porte et dont tu ne veux pas?

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