Le serveur du groupe Ebooks libres & gratuits semble rencontrer quelques problèmes ces jours-ci. Et les liens de téléchargement du catalogue dans la colonne de droite ne fonctionnent pas. La Bibliothèque malgache reste néanmoins accessible grâce à un site miroir, à l'adresse http://www.ebooksgratuits.org/index.php.
Les plus attentifs d'entre vous auront peut-être remarqué qu'il existe une seule différence entre les deux adresses: "org" au lieu de "com". Et cette différence est la même dans les liens ci-contre: s'ils ne fonctionnent pas: remplacez "com" par "org" dans le lien.
29 avril 2007
24 avril 2007
Bibliothèque malgache / 21 : Bulletin du Comité de Madagascar
Le responsable du groupe Ebooks libres & gratuits ayant pris quelques congés ces derniers temps (ce que personne ne songerait à lui reprocher), j'ai continué à préparer des ouvrages en attendant que reprenne leur mise à disposition des lecteurs. Deux autres sont donc sur le point de surgir et je vous préviendrai bien entendu au fur et à mesure.
Voici déjà le onzième numéro du Bulletin du Comité de Madagascar: 2ème année, n° 2, février 1896. A l'intention de ceux qui prennent le train en marche, petite piqûre de rappel: le Comité s'est créé au moment où la France décidait d'envoyer un corps expéditionnaire à la conquête de Madagascar dans le but "d'éclairer le public sur le pays que nous allons conquérir et ses ressources ainsi que sur ses habitants." Il s'agit donc d'un point de vue colonial, perceptible même dans les études historiques et scientifiques toujours mises au service de la présence française dans la Grande Ile. Vous découvrirez, dans le 23e volume de la Bibliothèque malgache électronique (les Lettres de Madagascar de Gallieni), les échanges permanents entre le Gouverneur général de Madagascar et le Comité, preuve de l'influence constante de celui-ci sur l'organisation de la colonie.
Chaque livraison du Bulletin écrit une page d'histoire immédiate et apporte des informations précieuses sur ce qui se passe à Madagascar. Simplement, il ne faut jamais oublier d'où viennent ces informations...
Tous les liens de téléchargement des numéros précédents se trouvent dans la colonne de droite. Quant à ce volume, vous y trouverez une analyse du Livre jaune dans lequel le gouvernement français fait le bilan de la longue histoire des relations entre la France et Madagascar, les commentaires de Gabriel Hanotaux sur le Traité de Tananarive, et une étude sur les mouvements dans le port de Tamatave. Et, toujours, les événements de Madagascar, submergés par de longues listes de promotion et de décorations. À noter la présence de correspondances particulières de plusieurs grandes villes du pays.
Voici déjà le onzième numéro du Bulletin du Comité de Madagascar: 2ème année, n° 2, février 1896. A l'intention de ceux qui prennent le train en marche, petite piqûre de rappel: le Comité s'est créé au moment où la France décidait d'envoyer un corps expéditionnaire à la conquête de Madagascar dans le but "d'éclairer le public sur le pays que nous allons conquérir et ses ressources ainsi que sur ses habitants." Il s'agit donc d'un point de vue colonial, perceptible même dans les études historiques et scientifiques toujours mises au service de la présence française dans la Grande Ile. Vous découvrirez, dans le 23e volume de la Bibliothèque malgache électronique (les Lettres de Madagascar de Gallieni), les échanges permanents entre le Gouverneur général de Madagascar et le Comité, preuve de l'influence constante de celui-ci sur l'organisation de la colonie.
Chaque livraison du Bulletin écrit une page d'histoire immédiate et apporte des informations précieuses sur ce qui se passe à Madagascar. Simplement, il ne faut jamais oublier d'où viennent ces informations...
Tous les liens de téléchargement des numéros précédents se trouvent dans la colonne de droite. Quant à ce volume, vous y trouverez une analyse du Livre jaune dans lequel le gouvernement français fait le bilan de la longue histoire des relations entre la France et Madagascar, les commentaires de Gabriel Hanotaux sur le Traité de Tananarive, et une étude sur les mouvements dans le port de Tamatave. Et, toujours, les événements de Madagascar, submergés par de longues listes de promotion et de décorations. À noter la présence de correspondances particulières de plusieurs grandes villes du pays.
18 avril 2007
La Bibliothèque malgache électronique : 20 titres, 6000 exemplaires et des projets
En six mois d’existence, la Bibliothèque malgache électronique (BME) s’est constitué un catalogue de vingt titres, bientôt vingt-deux : les numéros 21 et 22 de la collection sont prêts et seront disponibles avant la fin du mois sur le site Ebooks libres et gratuits qui accueille l’ensemble de ces livres électroniques.
Les principes posés depuis le début n’ont pas varié : il s’agit de mettre gratuitement à la disposition du public, sous forme de livres électroniques, des textes libres de droit (autrement dit : tombés dans le domaine public) concernant Madagascar. Par la force des choses, et puisque les droits couvrent une période de 70 ans après la mort de l’auteur, les ouvrages répondant à ces critères appartiennent à l’époque coloniale et précoloniale. Ils écrivaient alors des choses qui, aujourd’hui, choquent souvent. Mais il ne faut surtout pas se voiler la face : les points de vue de ces temps heureusement révolus appartiennent, qu’on le veuille ou non, à l’histoire de ce pays. Et les connaître se révèle précieux.
Il semble en tout cas que les lecteurs partagent cet avis puisque plus de 6.000 exemplaires des titres disponibles ont été chargés à ce jour (6.412 exactement à ce moment). Avec un intérêt très marqué pour les récits de voyage : les quatre volumes appartenant à ce genre ont un « tirage » moyen de plus de 600 exemplaires chacun. En tenant compte d’un cas particulier : le récit de Désiré Charnay, Madagascar à vol d’oiseau, jamais édité en volume papier, a fait l’objet d’un engouement sans précédent. Il a bénéficié, il est vrai, de circonstances favorables. D’une part, une exposition de photographies de ce voyageur du 19e siècle se tient à Paris, au musée du quai Branly, depuis le 13 février et jusqu’au 13 mai. D’autre part, une petite polémique a suivi, en février, la première édition de ce texte. A tel point qu’après plus de 1.000 téléchargements, la BME l’a réédité avec les illustrations qui l’accompagnaient lors de sa publication, en 1864, dans Le Tour du Monde.
Signalons que les deux titres les plus récents (numéros 19 et 20) sont également des récits de voyage. Avec eux, la BME entre en concurrence avec le monde de l’édition traditionnelle puisque les livres d’Ida Pfeiffer et d’André Coppalle sont disponibles en librairie. Cette concurrence n’en est cependant pas vraiment une. D’abord parce que les publications électroniques gratuites proposent les textes bruts, sans commentaires, au contraire des éditions papier payantes, annotées par des spécialistes. Ensuite parce que rien ne remplace encore un livre, un vrai, le toucher du papier, le plaisir de tourner les pages comme on veut et d’emporter un volume partout avec soi.
La suite très prochaine des publications de la BME poursuivra le travail entamé, avec notamment un autre récit de voyage, celui de Marius Cazeneuve, A la cour de Madagascar. Ce magicien toulousain a exercé son art devant Ranavalona III et s’est attribué, dans les souvenirs de son séjour, des activités diplomatiques dont le lecteur jugera. Il s’agira, pour la première fois, d’un ouvrage qu’il est impossible de trouver ailleurs que chez des collectionneurs ou dans des ventes de livres anciens (à un prix généralement prohibitif). Jusqu’à présent en effet, les rééditions de la BME se limitaient à des textes dont on trouve des versions « image » sur le site de la Bibliothèque nationale de France ou de Google Books. Il y en aura d’autres, et la BME fait appel aux collectionneurs de livres anciens sur Madagascar afin de permettre la reproduction d’ouvrages leur appartenant.
Par ailleurs, puisque des ouvrages sont désormais achetés afin d'élargir le catalogue, et que le budget disponible n'est pas vraiment extensible, il est maintenant possible de contribuer financièrement à la BME grâce au bouton magique ci-contre: Faire un don. Et comment le dire autrement?
Les principes posés depuis le début n’ont pas varié : il s’agit de mettre gratuitement à la disposition du public, sous forme de livres électroniques, des textes libres de droit (autrement dit : tombés dans le domaine public) concernant Madagascar. Par la force des choses, et puisque les droits couvrent une période de 70 ans après la mort de l’auteur, les ouvrages répondant à ces critères appartiennent à l’époque coloniale et précoloniale. Ils écrivaient alors des choses qui, aujourd’hui, choquent souvent. Mais il ne faut surtout pas se voiler la face : les points de vue de ces temps heureusement révolus appartiennent, qu’on le veuille ou non, à l’histoire de ce pays. Et les connaître se révèle précieux.
Il semble en tout cas que les lecteurs partagent cet avis puisque plus de 6.000 exemplaires des titres disponibles ont été chargés à ce jour (6.412 exactement à ce moment). Avec un intérêt très marqué pour les récits de voyage : les quatre volumes appartenant à ce genre ont un « tirage » moyen de plus de 600 exemplaires chacun. En tenant compte d’un cas particulier : le récit de Désiré Charnay, Madagascar à vol d’oiseau, jamais édité en volume papier, a fait l’objet d’un engouement sans précédent. Il a bénéficié, il est vrai, de circonstances favorables. D’une part, une exposition de photographies de ce voyageur du 19e siècle se tient à Paris, au musée du quai Branly, depuis le 13 février et jusqu’au 13 mai. D’autre part, une petite polémique a suivi, en février, la première édition de ce texte. A tel point qu’après plus de 1.000 téléchargements, la BME l’a réédité avec les illustrations qui l’accompagnaient lors de sa publication, en 1864, dans Le Tour du Monde.
Signalons que les deux titres les plus récents (numéros 19 et 20) sont également des récits de voyage. Avec eux, la BME entre en concurrence avec le monde de l’édition traditionnelle puisque les livres d’Ida Pfeiffer et d’André Coppalle sont disponibles en librairie. Cette concurrence n’en est cependant pas vraiment une. D’abord parce que les publications électroniques gratuites proposent les textes bruts, sans commentaires, au contraire des éditions papier payantes, annotées par des spécialistes. Ensuite parce que rien ne remplace encore un livre, un vrai, le toucher du papier, le plaisir de tourner les pages comme on veut et d’emporter un volume partout avec soi.
La suite très prochaine des publications de la BME poursuivra le travail entamé, avec notamment un autre récit de voyage, celui de Marius Cazeneuve, A la cour de Madagascar. Ce magicien toulousain a exercé son art devant Ranavalona III et s’est attribué, dans les souvenirs de son séjour, des activités diplomatiques dont le lecteur jugera. Il s’agira, pour la première fois, d’un ouvrage qu’il est impossible de trouver ailleurs que chez des collectionneurs ou dans des ventes de livres anciens (à un prix généralement prohibitif). Jusqu’à présent en effet, les rééditions de la BME se limitaient à des textes dont on trouve des versions « image » sur le site de la Bibliothèque nationale de France ou de Google Books. Il y en aura d’autres, et la BME fait appel aux collectionneurs de livres anciens sur Madagascar afin de permettre la reproduction d’ouvrages leur appartenant.
Par ailleurs, puisque des ouvrages sont désormais achetés afin d'élargir le catalogue, et que le budget disponible n'est pas vraiment extensible, il est maintenant possible de contribuer financièrement à la BME grâce au bouton magique ci-contre: Faire un don. Et comment le dire autrement?
4 avril 2007
3 avril 2007
Bibliothèque malgache / 20
A quelques jours près, il aura donc fallu cinq mois pour que la Bibliothèque malgache, créée le 27 octobre dernier, compte 20 titres. Celui qui vient de paraître se situe dans la ligne d'autres récits de voyage déjà publiés comme ceux de Désiré Charnay ou Ida Pfeiffer.
Il s'agit du Voyage dans l'intérieur de Madagascar et à la capitale du roi Radama, par André Coppalle.
André Coppalle enseignait le dessin à l'île Maurice quand il proposa ses services pour faire le portrait du roi Radama. Il débarque à Madagascar en mai 1825 et va y rester plus d'un an, dont une bonne partie à la cour. Il semble que le roi apprécia modérément ses qualités de peintre. Mais les notes qu'il a laissées sous forme manuscrite, et qui ont été publiées au début du siècle dernier par l'Académie malgache font la relation vivante de son séjour. Soucieux de ne pas tomber dans la généralisation, qu'il n'évite cependant pas toujours, Coppalle se tient au plus près de ce qu'il voit et de ce qu'il peut vérifier. Et son esprit plus ouvert que celui d'autres voyageurs lui permet de voir de la beauté là où la plupart des commentateurs y demeurent imperméables.
Je signale que ce texte a aussi été publié l'an dernier à Besançon par La Lanterne magique, mais je n'ai pas eu cette édition devant les yeux. J'ai utilisé la réédition, sans date (vers 1960), du récit publié dans le Bulletin de l’Académie malgache de 1909 et 1910. (Copie faite en 1909 d’un manuscrit autographe de A. Coppalle, appartenant à la bibliothèque de M. de Froberville, à La Pigeonnière, commune de Chailles, Loir-et-Cher). Cette réédition comporte une présentation, des annotations et une carte de Christian G. Manteaux – non reprises ici. L’ouvrage m’a été confié par Christine Ratsimiebo, que je remercie.
Il s'agit du Voyage dans l'intérieur de Madagascar et à la capitale du roi Radama, par André Coppalle.
André Coppalle enseignait le dessin à l'île Maurice quand il proposa ses services pour faire le portrait du roi Radama. Il débarque à Madagascar en mai 1825 et va y rester plus d'un an, dont une bonne partie à la cour. Il semble que le roi apprécia modérément ses qualités de peintre. Mais les notes qu'il a laissées sous forme manuscrite, et qui ont été publiées au début du siècle dernier par l'Académie malgache font la relation vivante de son séjour. Soucieux de ne pas tomber dans la généralisation, qu'il n'évite cependant pas toujours, Coppalle se tient au plus près de ce qu'il voit et de ce qu'il peut vérifier. Et son esprit plus ouvert que celui d'autres voyageurs lui permet de voir de la beauté là où la plupart des commentateurs y demeurent imperméables.
Je signale que ce texte a aussi été publié l'an dernier à Besançon par La Lanterne magique, mais je n'ai pas eu cette édition devant les yeux. J'ai utilisé la réédition, sans date (vers 1960), du récit publié dans le Bulletin de l’Académie malgache de 1909 et 1910. (Copie faite en 1909 d’un manuscrit autographe de A. Coppalle, appartenant à la bibliothèque de M. de Froberville, à La Pigeonnière, commune de Chailles, Loir-et-Cher). Cette réédition comporte une présentation, des annotations et une carte de Christian G. Manteaux – non reprises ici. L’ouvrage m’a été confié par Christine Ratsimiebo, que je remercie.
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