15 février 2007

Désiré Charnay dans la presse

L'exposition consacrée à Désiré Charnay est ouverte au Musée du Quai Branly à Paris. Pour rappel, on s'y intéresse tout particulièrement ici en raison de la réédition récente, dans la Bibliothèque malgache, de son Madagascar à vol d'oiseau. La presse parisienne s'y intéresse aussi, la preuve par quelques extraits d'articles.

C’est «un grand photographe très connu des américanistes», indique Christine Barthe, commissaire de l’exposition, mais dont on «publie toujours la même quarantaine d’images». L’exposition, qui entend montrer un aspect plus large du travail de Désiré Charnay, s’attache particulièrement à quelques expéditions réalisées entre 1857 et 1886, au Mexique surtout, mais aussi Madagascar, Java ou l’Australie.
(La Nouvelle République)

Trop longtemps oublié, Désiré Charnay ; et pourtant, en 1862, son album photographique Cités et ruines américaines, publié à l'issue d'un voyage de trois ans au Mexique, est préfacé par Viollet-le-Duc, une caution morale à ce travail « scientifique » selon les normes d'une époque qui voyait des aventuriers archéologues défricher les sites antiques. L'album apporte une reconnaissance immédiate à Charnay qui devient le photographe officiel des ruines mexicaines. Il en offre un exemplaire à l'empereur Napoléon III.
(Le Figaro)

Espion, Charnay ? "Possible", sourit Christine Barthe. Il était un homme bien né, aventurier, explorateur, archéologue, anthropologue, photographe, romancier. Mais aussi agent accrédité par Napoléon III. Adam Sellen le qualifie d'"archéologue romantique, bien de son époque", "un de ceux avec Maler et Maudsley qui ont inventé les Mayas par leurs récits et photos". Et se sont livré une compétition sévère, entre aventures à la Tintin et fouilles hasardeuses sur fond de conquêtes coloniales.
(Le Monde)

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